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Economisons le papier!!!

12 mars 2006

conclusion

De nombreuses luttes ont été engagées contre la déforestation avec par exemple la création de parcs nationaux. Malgré toutes les actions entreprises, les scientifiques estiment qu'en 2030, soixante quinze pour cent des forêts équatoriales et tropicales auront disparus. Nous connaissons les technologies qui peuvent faire la différence de même que les méthodes nécessaires pour les appliquer. Il est donc temps de renouveler notre engagement à vivre en harmonie avec les forêts tropicales avant qu'elles ne soient perdues pour toujours. Nous pouvons donc ralentir la déforestation mais en aucun la stopper.

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11 mars 2006

les luttes engagées en Amazonie

02-2005. Le Brésil a lancé un vaste projet pour freiner la déprédation de l'Amazonie en créant des zones protégées de 13,5 millions d'hectares situées essentiellement dans l'Etat du Para. Le président Luiz Inacio Lula da Silva a transmis au Parlement un projet de loi prévoyant la création de cinq zones de préservation de l'environnement ainsi que d'une zone de 8,2 millions d'hectares, dans laquelle est interdite toute nouvelle activité d'exploitation du bois. Au Para, le gouvernement a également créé un parc national de 445.000 hectares dans lequel doit être intégralement préservé l'environnement. Le dispositif est complété par la création d'une réserve de 325.000 hectaresentre les Etats d'Acre et de l'Amazonie, exploitable uniquement par les communautés indigènes et de deux zones de forêts naturelles (en vue d'une exploitation durable) en Amazonie et dans l'Etat du Roraima, de 802.000 et 260.000 hectares chacune.

Le gouvernement d'Amazonas (nord du Brésil) a crée une zone protégée de la taille de la Belgique au sud-est de cet Etat afin de contenir les déboisements effectués dans la région.

Le gouvernement d'Amazonas a décidé de rassembler sur un territoire continu les parcs de Sucunduri et Guariba qui totalisent 1,12 million d'hectares, une réserve exploitée écologiquement par la population qui vit en marge du fleuve Guariba ( 180.000 ha), deux réserves de développement soutenu (Barati et Aripuana ( 413.000 ha) et quatre forêts (Apuï, Sucurundi, Manicoré et Aripuana) qui totalisent 1,34 millions d'ha.

N'oublions pas que la réalisation de la plus part de ces projets est due à Marina Silva qui était alors ministre de l'environnement élue au sénat

Déjà en 1996 le gouvernement et certaines associations brésiliennes avec l’appui du G7 avaient tentés d'instaurer un programme pour la protection de la forêt grâce notamment à la création de corridors reliant les différentes zones protégés entre elles. 10 pour cent de l'Amazonie aurai du être transformée en réserve naturelle en 2000, des actions pour la lutte contre les incendies auraient du être menées des crédits agricoles et industriels attribués en fonction de leur impact écologique... Aucunes des promesses faites par le gouvernement n’aura été cette foie tenue...

22 février 2006

Les luttes engagées en Asie

De nombreux organisme se mobilisent afin de protéger la faune et la flore unique dans les forêts tropicales d'Asie.

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L'UNESCO à créé de nombreuse réserve. Dans le nord de l'Inde, Le Sanctuaire des faunes de Manas, a été un lieu très convoités par la rebeillon de l'état d'Assam, rendnat ce site propice au braconnage, notamment des tigres pour leur fourrures.  Ce site est protéger depuis 1992. En 1991, en Thaïlande, les Sanctuaires de faune de Thung Yai-Huai Kha Khaeng, on été protége pour leur 600 00 hectares abritant de nombre espèce animales( 77% des grands mammifères, 50% d'oiseau et 33% des vertébrés de la forêt tropicale). Comme dernier exemple nous pouvons également cité le Parc national du Gunung Mulu en Malaisie, intégré au pratrimoine mondiale de l'UNESCO depuis l'an 2000 pour sa grande biodiversité, ce parc représente 52 864 hectares de leur territoire, c'est une zone également très étudiées.Le parc est diviser en 17 zones de végétation. comportant envrion 3 500 espèces de plantes. culaires.Le sommet du Gunung Mulu, un pic haut de 2 377 m domine le parc.

Image Hosted by ImageShack.us Ruhender Sumatratiger (Panthera tigris sumatrae). 
Projekt in Sumatra, Indonesien.Kinabatangan-Fluss, Malaysia.Asiatische Elefanten in Malaysia.

Le WWF a créé également des parcs naturels comme celui de Tesso Nilo en Indonésie afin de protéger la forêt et notamment les éléphants qui y vivent. Il y a 2000 ans il y avait 500 000 hectares qui recouvrait l'île de Sumatra, il n'en reste plus que 180 000 aujourd'hui.Une dimunition importante qui s’explique par l’augmentation des plantations d’arbres à papier et de palmiers à huile. Quant aux surfaces forestières restantes, elles sont continuellement ravagées par le défrichement illégal. Le WWF a élaboré un ambitieux programme: faire de la forêt de Tesso Nilo un parc naturel et le relier à trois autres par des zones protégées servant de corridors pour les éléphants, les tigres et d'autres animaux. Pour mener à bien ce projet, un accord doit tout d’abord être trouvé concernant l’exploitation des terres. C’est pourquoi le WWF négocie avec les communes, les autorités, ainsi que les producteurs de bois et d’huile de palme. Le gouvernement indonésien s’est d’ores et déjà engagé à faire de Tesso Nilo une aire protégée. e fleuve du Kinabatangan s’étire sur 560 kilomètres dans l’île de Bornéo. ses rives étaient bordées de forêts, aujourd’hui remplacées par d’importantes cultures et plantations de palmiers à huile. La déforestation constitue une véritable menace pour des espèces telles que le rhinocéros de Sumatra, l’orang-outang ou l’éléphant nain d’Asie, auxquels il ne reste que des brides de l'habitat de jadis. 

22 février 2006

les luttes engagées en Afrique

Plusieurs luttes ont été menées pour protéger la flaure et la faune dans le Bassin du Congo et de nombreux organismes ont participés.

La plus récente étant celle du mardi 14 février 2006 aux Etats-Unis où a eu lieu une conférence internationnale sur les forêts tropicales . Le Bassin du Congo était au centre des discussions puisque ses forêts sont particulièrement en danger du fait de la déforestation ( huit cent mille hectares de bois sont détruit chaque années)et de la pauvreté des populations riveraines. (source africatime)

Un an auparavant, le 5 février 2005  s’est tenu à Brazzaville le deuxième sommet qui a réuni les chefs d’États des pays concernés : les présidents du Cameroun Paul Biya, du Gabon Omar Bongo Ondimba, du Tchad Idriss Déby, de la République centrafricaine François Bozizé et de Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema Mbasogo ainsi que le président français Jacques Chirac. Ils ont approuvé un plan d’action le plan Convergence qui définit un ensemble d'actions à mettre en oeuvre au cours de ces dix prochaines années et signé un traité créant une Commission des forêts d'Afrique centrale (Comifac) qui a pour but de renforcer le partenariat international et de conserver et de gérer de manière durable les ressources forestières. Ce traité a été signé par le Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, le Tchad, le Cameroun, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, le Burundi, le Rwanda et Sao Tomé et Principe. L’Angola devrait rejoindre ces pays prochainement. Les chefs d'État des pays du Bassin du Congo ont également adopté le principe d'une taxe sur "la faune et les produits forestiers exportés" pour faire face à l’insuffisance de l’aide de la communauté financière internationale.(source wikipédia )

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voici les cinq sites du pays :

Sites du patrimoine mondial en République Démocratique du Congo
Parc national des Virunga (PNVi) : Date de création : 1925 Superficie : 8 100 km2 Inscription sur la Liste du patrimoine mondial : 1979 Inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril : 1994 Principales espèces protégées : gorilles des montagnes Principales menaces : intrusion militaire, braconnage.

Parc national de la Garamba (PNG) : Date de création :1938 Superficie : 4 900 km2 Inscription sur la Liste du patrimoine mondial : 1980 Inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril : 1996 Principales espèces protégées : le rhinocéros blanc et la girafe du Congo Principales menaces : afflux de réfugiés soudanais, présence militaire, braconnage.

Parc national de Kahuzi-Biega (PNKB) : Date de création : 1970 Superficie : 6 000 km2 Inscription sur la Liste du patrimoine mondial : 1980 Inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril : 1997 Principales espèces protégées : forêts de « haute altitude », deux-cent cinquante gorilles de montagne Principales menaces : afflux de réfugiés rwandais, présence militaire, braconnage.

Parc national de la Salonga (PNS) : Date de création : 1970 Superficie : 36 000 km2 Inscription sur la Liste du patrimoine mondial : 1984 Inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril : 1999 Principales espèces protégées : le chimpanzé nain ou bonobo Principales menaces : chasse illégale et commerce de la viande de brousse, exploitation forestière illégale.

Réserve de faune à okapis (RFO) : Date de création : 1992 Superficie : 13 700 km2 Inscription sur la Liste du patrimoine mondial : 1996 Inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril : 1997 Principales espèces protégées : okapi Principales menaces : braconnage. © UNESCO/Ian Redmond

En 1999, à Yaoundé, un sommet des chefs d’État des pays concernés (Cameroun, République centrafricaine, Gabon, République du Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Tchad) a lancé un processus devant permettre une meilleurs gestion des ressources forestières en attribuant de façon plus transparente les concessions et en instaurant des normes permettant la régénération de la forêt.

En 2002, lors du sommet de la terre à Johannesburg, a été lancé un partenariat pour le Bassin du Congo regroupant les États-Unis, la France, les États de la région, les bailleurs de fonds et les ONG. Des aides financières devaient permettre de créer des zones de protection couvrant de dix à quinze pour cent du massif.

Puis,l’UNESCO a mobilisé en septembre 2000 tous ses Etats membres et ses partenaires à l'occasion d'une grande campagne internationnale au soutien du patrimoine naturel de ce pays menacé par la déforestation, la guerre civil et le braconage. La Fondation des Nations Unies (FNU) et l'UNESCO ont donc lancé un projet baptisé Conservation de la biodiversité  qui vise surtout à préserver l’intégrité des cinq sites de ce pays en guerre. Cette action a permis par exemple à la population de gorilles des montagnes, qui comptait 325 individus au début du programme, de passer à 355 animaux. Le personnel des parcs a aussi bénéficié de formations pour s’adapter à la crise. Ce projet conjoint, auquel se sont associés le gouvernement de la RDC et plusieurs organisations de conservation actives en RDC, a donné lieu au lancement d’une véritable « diplomatie de la conservation ».,

15 février 2006

Cause spécifique à l'Amazonie

En Amazonie, les constructions (bâtiments, exploitation agricole intensive, routes…)  provoquent un afflux de population, colonisant petit à petit la forêt. Celle-ci entraîne à moyen terme une exploitation de  la forêt tout au long de ces infrastructures. Ce type de pratique non autorisé ne conduit pas à l’exploitation durable du bois, il n’y a donc aucune politique de gestion de ces espaces.

Les usines destinées à l’exploitation minière demandant beaucoup d’énergie. Il faut donc amener l’énergie jusqu’à ces usines, cela implique de construire des routes, produire de l’électricité le plus près de ces usines ; par exemple la création d’un barrage sur l’Amazone  qui provoque  l’inondation de millions d’hectares de forêts.

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15 février 2006

Causes spécifiques à l’ Asie du sud-est.

En Asie du sud-est, la plantation d’arbres excessive à but lucratif cause le défrichement de terres afin de fournir aux industries de quoi fabriquer du papier par exemple. De plus cette région étant dépourvue d’axes de communications des entreprises d’infrastructures élimine les arbres qui se dressent sur leur chemin.  L’exploitation forestière en Birmanie des firmes chinoises en 2003, était illégale à quatre-vingt quinze pour cent (source:magazine LePoint) Cette exploitation massive étant principalement due au gouvernement de Pékin qui a interdit la coupe du bois dans dix-huit provinces de Chine.

Dans les années 1997 et 1998, le manteau forestier s'est considérablement rétréci. Ceci étant du à des feux de forêt; notamment dans les régions de Sumatra et Kalimantan (Indonésie). Ces feux ont trouché une grande de leur territoire, étaient dûs à cause de nouveau projets d'agriculture commerciale par des organisme spécialisés dans le défrichement. Ceci dans le but d'établir des plantations forestières  par le culture sur brûlis. On estime que 170 000 mille hectares à 2 millions ont été brulés. (source: FAO)

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15 février 2006

Causes spécifiques à l’ Afrique : le Bassin du Congo

Dans le Bassin du Congo, la déforestation  résulte à la fois du surpâturage, c'est-à-dire la multiplication excessive des troupeaux de bétail, dans les régions forestières. Mais aussi de l’agriculture commerciale. En effet, chaque année la côte d’Ivoire produit environ quarante pour cent du cacao du monde, celui-ci est cultivé dans de vastes plantations  par des agriculteurs individuels ce qui favorise la destruction de la forêt tropicale. celle-ci qui couvrait douze millions d’hectares en 1975 ne couvre aujourd’hui plus que deux virgule six millions d’hectares . Quant à la superficie plantée de cacao elle est passée de cinq cent mille hectares en 1975 à quelques deux millions d’hectares à présent, et cette expansion a été responsable de presque quatorze pour cent de la déforestation.( source FAO ) Mis à part son impact sur les forêts, ce type de développement agricole s’accompagne de la construction de routes qui détruisent des kilomètres additionnels de forêts, que ce soit directement par la route elle-même, ou indirectement en frayant la voie de nouvelles régions boisées pour l’extraction de bois. Cette dévastation a changé l’écosystème et affecté la flore et la faune.d_forestation_c_te_d_ivoire1

Cependant la culture sur brûlis ou itinérante  représente  tout de même quarante-cinq pour cent de la déforestation en Afrique c'est donc l'une des causes la plus importante de ce phénomène.  Enfin, l’exploitation illégale  oscille de 40 à 70 % de la production du pays ce qui se traduit par exemple par des coupes de très jeunes Moabis ou l’abattage d’arbres au cœur des réserve naturelles. L´exploitation illégale est largement répandue dans la région et souvent en toute impunité. Ces pratiques se soldent par des dommages irréparables pour la faune et la flore, par un manque à gagner considérable pour les finances publiques des pays en développement et par de nombreux conflits sociaux.

15 février 2006

Causes communes

Dans les trois espaces étudiés on trouve de nombreux agents communs notamment les agriculteurs pratiquent la culture sur brûlis c'est-à-dire qu’ils défrichent la forêt pour faire des cultures de subsistances et marchandes. Puis les agriculteurs commerciaux, eux défrichent la forêt pour planter des cultures marchandes à l’échelle commerciale et déplacent parfois des agriculteurs pratiquant la culture sur brûlis qui, ensuite, s’installent sur les terrains forestiers. Les exploitants forestiers sont aussi un grand fléau pour la forêt. En effet,  ils récoltent le bois à des fins commerciales, économiques. Les pistes de leur exploitation sont des voies d’accès ouvertes aux autres utilisateurs des terres.

15 février 2006

les espèces menacées

a) espèces menacées en Amazonie

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~ Le jaguar; du nom latin est Panthera onca. Le jaguar est le plus grand fauve de l'hémisphère occidental et a besoin d'un grand territoire pour vivre. Il se retrouve du sud des États-Unis jusqu'au centre de la Pantagonie, en Amérique du Sud. On pourra presque le confondre avec le léopard par sa taille et les marques de sa robe, mais le jaguar est plus lourd. Dans la nature, un jaguar vit 10 à 12 ans. Il pèse entre 70 et 140 kg. Il mesure 65 à 75 cm de haut et 120 à 180 cm de long avec une queue de 45 à 75 cm. Après 100 jours de gestation, la maman jaguar met au monde 2 à 4 jeunes qui resteront avec elle pendant deux ans environ. Les mâles et les femelles ne se rencontrent que pour se reproduire. Ils se séparent ensuite et vivent chacun de leur côté. Le Jaguar est un animal carnivore. Il chasse principalement la nuit et se nourrit de la plupart des animaux de l'Amérique équatoriale il passe du poisson et du singe aux animaux domestiques. C'est un excellent nageur. Le jaguar habite les forêts épaisses et la brousse aride. Les cavernes ou les abris naturels des rochers en surplombs lui servent de repaire. Le jaguar se rencontrait autrefois dans le Sud des États-Unis, du Mexique, en Amérique centrale et du Sud, à l'est des Andes, jusqu'en Argentine.

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~Le tamarin lion; Le Tamarin est l'un des mammifères les plus rares dans le monde. Il fait partie de l'ordre des primates et de la famille des callithricidés. Son mode vie: il est sociable et grégaire. Il pèse 75 gà la naissance et à l'âge adulte, il pèse 500 à 700 g. Il y a trois espèces de tamarin lion: il y a le tamarin lion à tête noir, le tamarin lion noir et le tamarin lion doré. Le jour, il se déplace de 10 à 30 mètres du sol. C'est un quadrupède, une queue, pattes avec griffes mais le pouce n'en possède pas, face dénudée, crinière autour du coup. Il est surnommé le petit roi de la jungle. Aujourd'hui, le Tamarin-lion est devenu un peu un symbole national au Brésil grâce à la campagne d'éducation pour sa conservation. Le Brésil a pris d’importantes mesures pour la sauvegarde de son habitat. Ce petit singe a une aire de répartition très limitée et des effectifs très faibles: en 1995 on estimait environ 250 individus répartis en deux populations, dans ce qui reste de la forêt atlantique dans l'état de Rio de Janeiro.

Cette forêt de l'est du Brésil a été défrichée à 98%, en raison de l'accroissement des activités humaines (agriculture et bois, mais aussi mines et industries). C'est la cause principale de la quasi-disparition des Tamarins-lions.

Le tamarin lion est omnivore. Il mange des fleurs, du nectar, des insectes, de la sève et de la gomme, parfois des petits lézards et des serpents, des œufs, des oiseaux, des grenouilles et des escargots.

b) Les espaces menacées en Asie du Sud

Ruhender Sumatratiger (Panthera tigris sumatrae). 
Projekt in Sumatra, Indonesien.

~Le tigre(Panthera tigris): Une des espèces les plus menacées de la planète et ce par le braconnage pour sa fourrure ou en encore le sujet qui nous concerne, la destruction de son habitat naturel. Les scientifiques estiment à environ 20 000 leur nombre d'origine, aujourd'hui il n'en reste que 7000. Ces cinq dernières années, une cinquantaine de tigres de Sumatra par an ont été abattus et il en subsiste tout au plus 500. Leur survie s'est rendue encore plus difficile par le rétrécissement continu de leur espace vital. Ceci étant du au fait notamment de la pression croissante de la population humaine. Mais la culture de palmiers à huile et l’abattage de bois pour la cellulose font eux aussi des ravages. Le WWF a désigné sept régions prioritaires pour le tigre dans lesquelles il entend mettre sur pied des réserves naturelles et convaincre les populations de la nécessité de préserver l’espèce.

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~ L'orang-outan: Jadis, l’orang-outan était présent sur tout le continent asiatique. Aujourd’hui, il ne subsiste à l’état sauvage que sur les îles de Sumatra et de Bornéo, qui accueillent chacune une sous-espèce: le Pongo abelii (Sumatra) et le Pongo pygmaeus (Bornéo). Or ces deux îles sont soumises à un déboisement toujours plus effréné, du fait non seulement de l’industrie du bois, mais également des planteurs de palmiers à huile et de diverses exploitations agricoles. Les incendies de forêt, souvent provoqués par l’homme, sont eux aussi fréquents. Beaucoup d’orangs-outans périssent brûlés, ou sont tués par les habitants des villages dans lesquels ils cherchent à se réfugier. La population d’orangs-outans a diminué de 90% au cours du siècle dernier. La densité de la jungle qui leur sert d’habitat empêche toute estimation précise du nombre restant d’orangs-outans, mais les spécialistes sont d’avis qu’il en reste moins de 30 000. Pour assurer la survie de l’orang-outan, le WWF s’engage pour créer des corridors de circulation entre les diverses zones où sont encore observés des orangs-outans sauvages. Car le morcellement continu de leur habitat constitue le risque le plus grand pour la survie de l’espèce.

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~Rhinocéros: Si pendant la préhistoire, il en existait de nombreuses espèces, elles ne sont plus que cinq à peupler aujourd’hui les savanes et les zones hybrides d’Afrique, ainsi que les forêts d’Asie. Toutes les cinq sont aujourd’hui menacées d’extinction. Le rhinocéros de la Sonde, le rhinocéros de Sumatra et le rhinocéros noir sont même en situation critique. L’Asie compte trois espèces de rhinocéros: le rhinocéros de Sumatra, le rhinocéros de la Sondeet le rhinocéros unicorne des Indes. A 600-900 kilos, le rhinocéros de Sumatra est le plus petit de la famille. Contrairement aux rhinocéros d’Afrique, habitués des savanes, les rhinocéros d’Asie séjournent le plus souvent en forêt tropicale. Seuls 300 rhinocéros de Sumatra et 70 rhinocéros de la Sondeparcourent encore les forêts asiatiques, alors qu’il reste à peine quelques individus de deux sous-espèces de rhinocéros noir.

c) espèces menacées en Afrique

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~ Les éléphants sont des animaux sociaux qui vivent en troupeaux très unis dirigés par une femelle. Les mâles quittent le troupeau à leur maturité et ne reviennent que pour la reproduction. Une famille doit parcourir un vaste territoire pour se nourrir. La perte de son habitat qui est la conséquence de l'expansion de l'activité humaine: lorsque des villages ou des fermes s'agrandissent ou que de nouveaux sites de ce type apparaissent; lorsque de nouvelles routes encouragent l’installation humaine dans des zones éloignées; lorsque des projets d'exploitation créent des mines, des barrages ou des exploitations agricoles commerciales (telles que des plantations de palmiers à l'huile) ou lorsque des concessions forestières sont attribuées empêchent les éléphants d’utiliser toute la zone de répartition disponible. Les éléphants jouant un rôle important dans les écosystèmes de la forêt où ils vivent. En effet, les semences d’au moins un tiers des espèces d’arbres des forêts d’Afrique de l'ouest doivent transiter par le tractus digestif des éléphants pour pouvoir germer. En conclusion, de nombreux habitats ont disparu, il est essentiel de ne plus en perdre et que le reste soit gérer efficacement afin de préserver l’écosystème de la forêt du Bassin du Congo.

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~ Le Moabi est un bois qui est très apprécié en menuiserie pour sa facilité à être travaillé et sa couleur rose qui " séduit le consommateur" . si l’on demande à un fabriquant de porte-fenêtre pourquoi il utilise du Moabi plutôt que du chêne, il vous répondra que les propriétés technologiques sont très comparables mais à la demande du consommateur. Le Moabi est un arbre rare en forêt : on ne trouve qu’un adulte pour vingt hectares. Il est donc très sensible à l’exploitation forestière. pour finir il faut rappeler que le Moabi fait partie d’un écosystème complexe dans lequel les interactions sont nombreuses. Ainsi les éléphants et les gorilles en mangeant les fruits du Moabi dispersent les graines de l’arbres et assurent donc sa survie. La disparition des éléphants de forêt et des gorilles pourraient donc accélérer l’extinction du Moabi.(greenpeace)

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~ Aujourd’hui, les gorilles sont surtout menacés par la destruction de leur habitat naturel, la forêt. La déforestation étant conditionnée par la nécessité pour l’homme de prélever du bois pour se chauffer et pour une utilisation industrielle, par l’ouverture du milieu pour une utilisation agricole et pour le développement urbain (habitations, routes,…). Elle s’est accélérée depuis les années 1980 avec l’installation d’entreprises étrangères exploitant le bois, si bien qu’une estimation indique qu’il n’y aurait plus de forêt primaire en Afrique d’ici 5 à 10 ans. Durant la seconde moitié du 20e siècle, l’exploitation forestière n’a cessé de s’intensifier mais les effets indirects de l’exploitation forestière telle qu’elle est pratiquée dans bien des régions d’Afrique s’avèrent catastrophiques pour les gorilles : les routes ouvertes pour l’exploitation servent en effet de voies de pénétration privilégiées pour les braconniers afin de chasser les adultes pour leur viande et les petits pour alimenter le commerce illégal d’animaux de compagnie. Les forêts constituent certes une ressource économique dont peuvent difficilement se passer les pays concernés : mais le pillage actuel va à l’encontre même des intérêts économiques et sociaux à long terme de ces pays. Enfin, La destruction des espaces boisés pour la mise en culture constitue pour les gorilles une menace plus importante encore que l’exploitation commerciale des forêts. Là où la forêt a disparu, le gorille (qu’il soit de plaine ou de montagne) est incapable de survivre.
Selon un rapport du Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) publié en 2002, moins de dix pour cent de l’habitat forestier des grands singes d’Afrique restera intact en 2030.Les forêts du Gabon et de la République démocratique du Congo qui abritaient quatre-vingt pour cent de la population mondiale de ces animaux on vu entre 1983 et 2000, plus de la moitié d’entre eux (cinquante-six pour cent) a disparu.

15 février 2006

Etude de cas

Nous avons choisi de vous présenter les trois espaces les plus touchés par la déforestation :

          

a)L’Amazonie

La forêt amazonienne est la plus grande forêt du monde. Située en Amérique du Sud elle s’étend sur neuf pays essentiellement le Brésil (soixante pour cent de la superficie) mais aussi l’Equateur, la Colombie, le Venezuela, la Guyane, le Suriname, la Bolivieet le Pérou. Elle couvre 7.05 millions de kilomètres carrés et représente deux pour cent de la terre émergées. L’Amazonie représente environ les deux tiers des surfaces de la forêt tropicale mondiale.Le climat de la forêt amazonienne est équatorial ; il y fait donc très chaud et humide.
Dans une forêt dense, comme la forêt amazonienne, les arbres sont très hauts et très fins. Il y a cinquante mille espèces d'arbres identifiées, certains vont jusqu'à 50 mètres de hauteur. Parmi les principales essences d'arbres, il y a l'acajou, dont on fait des meubles. Il y a plus de trois cent espèces de palmiers. 

         

b)Le Bassin du  Congo en Afrique 

Le Bassin du  Congo en Afrique, surnommé le « deuxième poumon vert de la planète », deuxième massif forestier tropical dans le monde représente dix-sept pour cent  de la surface émergée (source UNESCO). Ses forêts s’étendent des côtes de l’Océan Atlantique à l’ouest, jusqu’aux montagnes de l’Albtertine Rift à l’est, sur environs deux millions de kilomètre carré. Elles couvrent six pays : le Cameroun, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, la Guinée Equatoriale, le Gabon et la République du Congo et peuvent être divisées en six régions écologiques assez distinctes, appelées écorégions. Elles sont exceptionnel pour sa biodiversité et son rôle dans les grands équilibres écologiques. Il est source de vie pour de nombreuse espèces animales emblématiques tels l’éléphant ou le gorille et pour les populations autochtones qui les préservent depuis des siècles .

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c)     L’Asie du sud-est

Notre troisième espace n’est pas une forêt équatoriale mais tropicale de l’Asie du sud-est. On observe deux saisons, celle des moussons, lorsque les vents « rapportent »  l’eau des océans (1500mm-8000mm d'eau selon l'altitude par an), et puis celle de la sécheresse. Le climat y est plutôt chaud et humide( 18°C-30°C). L'alizé, un vent de direction nord-est dans l'hémisphère nord et sud-est dans l'hémisphère sud, est important dans ce climat intertropicale car il est principalement dû à l'apport de forte précipitétation.

Les forêts tropicales se composent de strates, malgré certaines différence selon les lieux, on observe quatre grandes strates :

                                                                       ~ tropical1Les arbres émergents ou la canopée c’est à dire les plus grands et les plus gros arbres de la forêt. Ils ont un diamètre supérieur et dépassent considérablement le reste de la végétation

~La voûte principale. Ces arbres atteignent plus de vingt mètres de hauteur et leurs cimes se touchent, formant une couche plus ou moins continue. C’est dans cette voûte végétale que l’on trouve la plus parts des oiseux et insectes de la forêt.

~Juste en dessous il y a ce q’on appelle les sous-étage ou couche des arbrisseaux, cette strate se compose d'un grand nombre de jeunes arbres, d'arbustes.

~ Puis on trouve le tapis forestier. Il est fait d'une couche parsemée et peu profonde de feuilles mortes et de semis.

La forêt asiatique est très dense et vaste, on y répertorie environ cinq cent espèces de mammifères et plus de mille six cent espèces d'oiseau, sans parler plus de trente mille espèces de plantes.

       Actuellement environ quinze hectares de forêt tropicale humide sont détruits chaque minute. À ce rythme la, nous serons les derniers de la planète à avoir connu les forêts tropicales humides vierges. En effet à cette fréquence d’ici 2030 tout aura disparu. (source : Greenpeace ).

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