a) espèces menacées en Amazonie
~ Le jaguar; du nom latin est Panthera onca. Le jaguar est le plus grand fauve de l'hémisphère occidental et a besoin d'un grand territoire pour vivre. Il se retrouve du sud des États-Unis jusqu'au centre de la Pantagonie, en Amérique du Sud. On pourra presque le confondre avec le léopard par sa taille et les marques de sa robe, mais le jaguar est plus lourd. Dans la nature, un jaguar vit 10 à 12 ans. Il pèse entre 70 et 140 kg. Il mesure 65 à 75 cm de haut et 120 à 180 cm de long avec une queue de 45 à 75 cm. Après 100 jours de gestation, la maman jaguar met au monde 2 à 4 jeunes qui resteront avec elle pendant deux ans environ. Les mâles et les femelles ne se rencontrent que pour se reproduire. Ils se séparent ensuite et vivent chacun de leur côté. Le Jaguar est un animal carnivore. Il chasse principalement la nuit et se nourrit de la plupart des animaux de l'Amérique équatoriale il passe du poisson et du singe aux animaux domestiques. C'est un excellent nageur. Le jaguar habite les forêts épaisses et la brousse aride. Les cavernes ou les abris naturels des rochers en surplombs lui servent de repaire. Le jaguar se rencontrait autrefois dans le Sud des États-Unis, du Mexique, en Amérique centrale et du Sud, à l'est des Andes, jusqu'en Argentine.
~Le tamarin lion; Le Tamarin est l'un des mammifères les plus rares dans le monde. Il fait partie de l'ordre des primates et de la famille des callithricidés. Son mode vie: il est sociable et grégaire. Il pèse 75 gà la naissance et à l'âge adulte, il pèse 500 à 700 g. Il y a trois espèces de tamarin lion: il y a le tamarin lion à tête noir, le tamarin lion noir et le tamarin lion doré. Le jour, il se déplace de 10 à 30 mètres du sol. C'est un quadrupède, une queue, pattes avec griffes mais le pouce n'en possède pas, face dénudée, crinière autour du coup. Il est surnommé le petit roi de la jungle. Aujourd'hui, le Tamarin-lion est devenu un peu un symbole national au Brésil grâce à la campagne d'éducation pour sa conservation. Le Brésil a pris d’importantes mesures pour la sauvegarde de son habitat. Ce petit singe a une aire de répartition très limitée et des effectifs très faibles: en 1995 on estimait environ 250 individus répartis en deux populations, dans ce qui reste de la forêt atlantique dans l'état de Rio de Janeiro.
Cette forêt de l'est du Brésil a été défrichée à 98%, en raison de l'accroissement des activités humaines (agriculture et bois, mais aussi mines et industries). C'est la cause principale de la quasi-disparition des Tamarins-lions.
Le tamarin lion est omnivore. Il mange des fleurs, du nectar, des insectes, de la sève et de la gomme, parfois des petits lézards et des serpents, des œufs, des oiseaux, des grenouilles et des escargots.
b) Les espaces menacées en Asie du Sud
~Le tigre(Panthera tigris): Une des espèces les plus menacées de la planète et ce par le braconnage pour sa fourrure ou en encore le sujet qui nous concerne, la destruction de son habitat naturel. Les scientifiques estiment à environ 20 000 leur nombre d'origine, aujourd'hui il n'en reste que 7000. Ces cinq dernières années, une cinquantaine de tigres de Sumatra par an ont été abattus et il en subsiste tout au plus 500. Leur survie s'est rendue encore plus difficile par le rétrécissement continu de leur espace vital. Ceci étant du au fait notamment de la pression croissante de la population humaine. Mais la culture de palmiers à huile et l’abattage de bois pour la cellulose font eux aussi des ravages. Le WWF a désigné sept régions prioritaires pour le tigre dans lesquelles il entend mettre sur pied des réserves naturelles et convaincre les populations de la nécessité de préserver l’espèce.
~ L'orang-outan: Jadis, l’orang-outan était présent sur tout le continent asiatique. Aujourd’hui, il ne subsiste à l’état sauvage que sur les îles de Sumatra et de Bornéo, qui accueillent chacune une sous-espèce: le Pongo abelii (Sumatra) et le Pongo pygmaeus (Bornéo). Or ces deux îles sont soumises à un déboisement toujours plus effréné, du fait non seulement de l’industrie du bois, mais également des planteurs de palmiers à huile et de diverses exploitations agricoles. Les incendies de forêt, souvent provoqués par l’homme, sont eux aussi fréquents. Beaucoup d’orangs-outans périssent brûlés, ou sont tués par les habitants des villages dans lesquels ils cherchent à se réfugier. La population d’orangs-outans a diminué de 90% au cours du siècle dernier. La densité de la jungle qui leur sert d’habitat empêche toute estimation précise du nombre restant d’orangs-outans, mais les spécialistes sont d’avis qu’il en reste moins de 30 000. Pour assurer la survie de l’orang-outan, le WWF s’engage pour créer des corridors de circulation entre les diverses zones où sont encore observés des orangs-outans sauvages. Car le morcellement continu de leur habitat constitue le risque le plus grand pour la survie de l’espèce.
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~Rhinocéros: Si pendant la préhistoire, il en existait de nombreuses espèces, elles ne sont plus que cinq à peupler aujourd’hui les savanes et les zones hybrides d’Afrique, ainsi que les forêts d’Asie. Toutes les cinq sont aujourd’hui menacées d’extinction. Le rhinocéros de la Sonde, le rhinocéros de Sumatra et le rhinocéros noir sont même en situation critique. L’Asie compte trois espèces de rhinocéros: le rhinocéros de Sumatra, le rhinocéros de la Sondeet le rhinocéros unicorne des Indes. A 600-900 kilos, le rhinocéros de Sumatra est le plus petit de la famille. Contrairement aux rhinocéros d’Afrique, habitués des savanes, les rhinocéros d’Asie séjournent le plus souvent en forêt tropicale. Seuls 300 rhinocéros de Sumatra et 70 rhinocéros de la Sondeparcourent encore les forêts asiatiques, alors qu’il reste à peine quelques individus de deux sous-espèces de rhinocéros noir.
c) espèces menacées en Afrique
~ Les éléphants sont des animaux sociaux qui vivent en troupeaux très unis dirigés par une femelle. Les mâles quittent le troupeau à leur maturité et ne reviennent que pour la reproduction. Une famille doit parcourir un vaste territoire pour se nourrir. La perte de son habitat qui est la conséquence de l'expansion de l'activité humaine: lorsque des villages ou des fermes s'agrandissent ou que de nouveaux sites de ce type apparaissent; lorsque de nouvelles routes encouragent l’installation humaine dans des zones éloignées; lorsque des projets d'exploitation créent des mines, des barrages ou des exploitations agricoles commerciales (telles que des plantations de palmiers à l'huile) ou lorsque des concessions forestières sont attribuées empêchent les éléphants d’utiliser toute la zone de répartition disponible. Les éléphants jouant un rôle important dans les écosystèmes de la forêt où ils vivent. En effet, les semences d’au moins un tiers des espèces d’arbres des forêts d’Afrique de l'ouest doivent transiter par le tractus digestif des éléphants pour pouvoir germer. En conclusion, de nombreux habitats ont disparu, il est essentiel de ne plus en perdre et que le reste soit gérer efficacement afin de préserver l’écosystème de la forêt du Bassin du Congo.
~ Le Moabi est un bois qui est très apprécié en menuiserie pour sa facilité à être travaillé et sa couleur rose qui " séduit le consommateur" . si l’on demande à un fabriquant de porte-fenêtre pourquoi il utilise du Moabi plutôt que du chêne, il vous répondra que les propriétés technologiques sont très comparables mais à la demande du consommateur. Le Moabi est un arbre rare en forêt : on ne trouve qu’un adulte pour vingt hectares. Il est donc très sensible à l’exploitation forestière. pour finir il faut rappeler que le Moabi fait partie d’un écosystème complexe dans lequel les interactions sont nombreuses. Ainsi les éléphants et les gorilles en mangeant les fruits du Moabi dispersent les graines de l’arbres et assurent donc sa survie. La disparition des éléphants de forêt et des gorilles pourraient donc accélérer l’extinction du Moabi.(greenpeace)
~ Aujourd’hui, les gorilles sont surtout menacés par la destruction de leur habitat naturel, la forêt. La déforestation étant conditionnée par la nécessité pour l’homme de prélever du bois pour se chauffer et pour une utilisation industrielle, par l’ouverture du milieu pour une utilisation agricole et pour le développement urbain (habitations, routes,…). Elle s’est accélérée depuis les années 1980 avec l’installation d’entreprises étrangères exploitant le bois, si bien qu’une estimation indique qu’il n’y aurait plus de forêt primaire en Afrique d’ici 5 à 10 ans. Durant la seconde moitié du 20e siècle, l’exploitation forestière n’a cessé de s’intensifier mais les effets indirects de l’exploitation forestière telle qu’elle est pratiquée dans bien des régions d’Afrique s’avèrent catastrophiques pour les gorilles : les routes ouvertes pour l’exploitation servent en effet de voies de pénétration privilégiées pour les braconniers afin de chasser les adultes pour leur viande et les petits pour alimenter le commerce illégal d’animaux de compagnie. Les forêts constituent certes une ressource économique dont peuvent difficilement se passer les pays concernés : mais le pillage actuel va à l’encontre même des intérêts économiques et sociaux à long terme de ces pays. Enfin, La destruction des espaces boisés pour la mise en culture constitue pour les gorilles une menace plus importante encore que l’exploitation commerciale des forêts. Là où la forêt a disparu, le gorille (qu’il soit de plaine ou de montagne) est incapable de survivre.
Selon un rapport du Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) publié en 2002, moins de dix pour cent de l’habitat forestier des grands singes d’Afrique restera intact en 2030.Les forêts du Gabon et de la République démocratique du Congo qui abritaient quatre-vingt pour cent de la population mondiale de ces animaux on vu entre 1983 et 2000, plus de la moitié d’entre eux (cinquante-six pour cent) a disparu.